Communiqué du comité de soutien à Bertrand Deléon : suspension de la grève de la faim

Jeudi 16 octobre 2025 – Vannes
456 heures de grève de la faim – 19ᵉ jour
Pour la vérité, la justice et la dignité

Bertrand Deléon suspend aujourd’hui sa grève de la faim, entamée le 27 septembre dernier, après dix-neuf jours d’action ininterrompue et 456 heures sans s’alimenter.Cette suspension intervient à la suite d’un échange constructif avec le Médiateur de l’Éducation nationale, rendu possible grâce à l’intervention d’un membre actif du comité de soutien.

Cet échange ouvre désormais une phase de négociation autour de plusieurs perspectives :

• une réintégration dans une école sous contrat à Vannes ;
• la possibilité de suivre des formations ou de valider de nouveaux diplômes ;
• une demande de détachement pour évoluer vers l’enseignement supérieur ;
• et la question de la protection fonctionnelle, évoquée dans le cadre de ces discussions.

Si le combat juridique reste sans réponse à ce jour, les avancées professionnelles amorcées constituent une première étable essentielle : elles permettront d'enclencher, à terme,  la révision des autres volets du dossier. 

Bertrand Deléon exprime sa reconnaissance profonde envers les membres du comité de soutien, et salue le dévouement et la constance de ses porte-paroles, pour leur travail sans relâche, leur mobilisation continue et leur soutien moral indéfectible :affiches, autocollants, tracts, banderoles, relais quotidiens sur les réseaux et quatre prises de parole publiques ont contribué à rendre cette lutte visible et entendue.Il remercie également toutes les personnes présentes lors des rassemblements de Vannes et d’Auray, dont la solidarité a été déterminante.

Le combat continue - par d’autres voies, mais avec la même exigence de vérité, de justice et de dignité.Betek an trec’h bepred !

Ce combat est aussi celui de toutes celles et ceux qui, dans leur travail, ont été inquiétés, harcelés ou condamnés sans preuve.Il rejoint enfin la lutte pour la survie et la sérénité des écoles Diwan, dont la désorganisation fragilise l’avenir.