29 Dec
29Dec

La production de CO2 atteint des records alors que nous continuons à sururbaniser, à fabriquer des véhicules de plus en plus volumineux, à encourager le tourisme de masse, les voyages en avion…


Alors, le gouvernement français cherche à imposer la voiture électrique et la sobriété énergétique pour limiter l’utilisation des énergies fossiles…


Le souci, nous n’arrivons plus à produire l’énergie suffisante pour les raisons suivantes :


  • La politique du tout nucléaire a montré ce que certains d’entre-nous prédisaient depuis plus de vingt ans sous les moqueries des plus conformistes à la doxa : le nucléaire est certes en apparence un moyen de produire de l’électricité décarbonnée, bon marché et fiable mais il ne s’agit que d’un trompe-l’œil : il coûte en réalité cher en carbone lors de l’extraction et de l’importation des matières premières, lors de la construction des centrales, dans leur maintenance, dans le démantèlement infini et surtout, le nucléaire vieilli très mal (d’où le nombre impressionnant de réacteurs à l’arrêt).
  • L’éolien souffre d’un manque de cohérence dans sa mise en place.
  • Les centrales à gaz doivent tourner à plein régime pour pallier le déficit et produire notamment l’électricité. Pour ce faire, nous devons nous fournir en gaz russe. Il est de plus en plus cher puisque nous menons une guerre par procuration contre la Russie, afin de rendre légitime les exactions ukrainiennes qui se produisent contre les populations de l’Est de cet Etat depuis 2014 mais aussi y défendre les intérêts américains et ceux de la finance internationale.
  • Le coût du carbone – outil économique destiné à intégrer les coûts cachés des dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre – accroît encore les coûts de production.


De cette « pénurie électrique », diffuser des voitures électriques ou encore imposer la 5G presque quatre fois plus énergivore que la 4G apparaissent comme des décisions des plus incongrues. Les véhicules ont d’ailleurs gagné une demi-tonne en quelques années et ils sont de plus en plus puisants ; ce qui demande encore plus de matières premières pour les produire… Leurs batteries requièrent des métaux rares, une extraction et un acheminement énergivores, à forte empreinte carbone.


Dans ce grand asile de fous à ciel ouvert, l’Etat entend limiter la hausse des coûts de l’énergie pour les ménages. Ces coûts font déjà de gros dégâts chez les professionnels, doublement touchés par les délires psychiatriques de nos dirigeants : les mesures dites « sanitaires » puis cette absence d’anticipation d’une crise énergétique aggravée par des décisions encourageant sa dégradation, comme celle d’entretenir une guerre. Pire encore, l’Etat demande à EDF – donc à lui-même puisqu’il la supervise – de continuer à fournir en électricité bon marché les autres fournisseurs, qui ne produisent pas ou peu, en rachetant sur les marchés européens de l’électricité presque quatre fois plus cher que le prix à laquelle elle sera vendue par cette même EDF, après avoir vendu la sienne… Vous me suivez ? Quand je vous disais que nous sommes dans un grand hôpital psychiatrique à ciel ouvert !


Le manque à gagner pour EDF est de 8 milliards d’euros environ, auxquels nous devons ajouter dans le calcul 8 autres milliards d’euros de recettes fiscales en moins pour l’Etat. Donc, un déficit à combler par les contribuables… En plus des diverses augmentations liées à cette pénurie et l’inflation inévitable par le contexte.


En réalité, à travers cette lutte contre les émissions de CO2, nous les favorisons !


Critiquer c’est bien, proposer c’est mieux !

Commençons par décentraliser les décisions et relocaliser les productions, arrêtons les guerres et battons pour une paix qui est souvent à portée de main, ne produisons plus d’inutiles gros et puissants véhicules, ne roulons surtout pas en électrique, arrêtons de commander inutilement par Internet, ne construisons plus d’infrastructures mégalomaniaques, limitons le tourisme de masse, etc, etc…  et pour tout cela : éduquons ! (et vu le niveau d’orthographe global, certains me répondront : « et du con toi-même ! »).

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