20 Dec
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Le dernier recensement de l’INSEE montre que la Bretagne approche des 5 millions d’habitants. Les médias contrôlés par l’État français qualifient cela de "dynamique" mais n’intègrent pas l'intégrité des données dans l’ensemble géographique, naturel, historique, culturel, social et économique de la Bretagne, de Clisson à Ouessant.

La réalité, pourtant, n’est pas positive : 

  • Une croissance démographique artificielle : La population augmente alors que les naissances sont en baisse. Cela signifie qu’une masse de personnes, principalement des retraités plus aisés que les Bretons, affluent en continu.
  • Une flambée du prix de l’immobilier : Cette arrivée massive de retraités aisés fait grimper les prix et chasse les actifs bretons.
  • Exil des actifs : De nombreux actifs quittent la Bretagne face à la montée des prix de l’immobilier et par le chamboulement économique et social que cela engendre et le centralisme financier et décisionnel. Ils ne sont plus comptabilisés parmi les chômeurs, ce qui contribue à la baisse apparente du taux de chômage.
  • Un contexte économique fragile :
    • Emploi précaire en raison du recrutement par les plus gros employeurs de travailleurs venant de loin.
    • Des pratiques de dumping social qui réduisent quasiment à néant les acquis sociaux.
    • Multiplication des faillites et fermetures d’entreprises emblématiques (Michelin, La Fonderie de Bretagne, Saupiquet, etc.).
  • Budgets locaux pillés : Depuis plus de 20 ans, les finances des collectivités bretonnes servent à financer le centralisme français, l’implication de la France en Ukraine pour faire taire les aspirations du tiers Est au sein de cet État, ou encore l’après "quoi qu’il en coûte" de la crise Covid-19, sans résultats probants. Cela aggrave les points précédemment cités. 
  • Services de santé saturés : Les nouveaux arrivants, plus âgés, mettent à rude épreuve des infrastructures déjà sous-financées. Les hôpitaux, financés par les collectivités locales, notamment la région, souffrent du manque de moyens accaparés par le centralisme.
  • Des salaires en chute libre : Tous ces facteurs conjugués soumettent la Bretagne à une économie de marché déréglementée. La précarité est croissante.
  • Des problèmes écologiques accrus : La surpopulation dans certains secteurs engendre des effets dévastateurs sur l'environnement, notamment l’accroissement des trajets domicile-travail, la destruction des bassins versants, et donc des réserves en eau.


Ce scénario, prévisible il y a 20 ans, est aujourd’hui une réalité dramatique. Les responsables ? Vos élus et l’électorat aveugle.Pour inverser la tendance, le remède est entre nos mains : 

  • Achetez local : Privilégiez les produits bretons, artisanaux dans la mesure du possible, et évitez la surconsommation, superflue par conséquent.
  • Votez différemment : Choisissez des candidats avec un programme cohérent qui n’ont jamais adhéré à un parti politique français siégeant à Paris.
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