17 Nov
17Nov

Ce mardi 16 novembre à 17 h., une délégation de 4 personnes devait être reçue à la préfecture pour rencontrer le préfet du Morbihan, sur sa proposition, et des représentants de l’ARS. Cette délégation – composée de 2 représentants du Collectif de Lorient pour la Liberté et contre le passe sanitaire, dont son porte-parole Olivier, à l’origine de la première rencontre départementale avec le préfet ; de Fannie d’Enfance & Liberté, Parents 21… ayant aussi rencontré le préfet dès le début de la crise au sujet du sort réservé aux enfants ; et, de Bertrand de Vannes – devaient échanger avec les représentants de l’ARS sur les données et les mesures en vigueur.

Au dernier moment, le préfet du Morbihan a fait annuler la rencontre en estimant que les conditions sereines d’un échange n’étaient pas réunies.

Nous déplorons cette réaction qui ne correspond pas du tout à nos intentions ; notre comportement jusqu’alors a pu le démontrer.


(photo : des personnes pacifiques s’étaient réunies devant la préfecture en soutien à la rencontre).

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Voici quelques points que nous voulions notamment soulever :


Selon les données fournies par l’ARS, nous avons dans le département du Morbihan bientôt 0,1 % de cas positifs au Covid-19 (bientôt 100 cas pour 100 000 hbts) donc plus de 99,9 % d’individus non-positifs. Le mode de calcul reste obscur puisque le nombre des dépistages est en baisse depuis que les tests sont payants.

De plus, ce taux d’incidence démontre que la quasi-totalité des personnes testées ne nécessite pas de prise en charge en hôpital. On pourrait dire qu’il s’agit plutôt d’un taux de non-incidence.

Les hospitalisations sont en baisse au 12 novembre : 267 hospitalisations en cours en Bretagne administrative, soit 18 de moins depuis le 5 novembre.

Sur les 3 329 000 habitants de la Bretagne administrative, sans la Loire-Atlantique, la mortalité imputée au Covid-19 depuis le début de l’épidémie s’élève à 1802 décès. Soit environ 90 décès par mois, ce qui équivaut à 0,0027 % de la population totale chaque mois. Nous sommes ainsi 99,9973 % a échappé à ce virus chaque mois.

Certaines données hospitalières démontrent que 9 personnes sur 10 avaient une espérance de vie de moins d’un an, avant de contracter le virus. On nous dit toujours que 9 patients sur 10 décédés du Covid-19 ont plus de 65 ans. En temps normal, 9 patients sur 10 décédés ont aussi plus de 65 ans. Que reste-il de cette pandémie ? Il y a une épidémie mais la qualifier de pandémie n’apparaît pas être un terme approprié.

On nous a parlé et montré de véritables mises en scène de la saturation des hôpitaux à cause du Covid. Or, l’agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) a publié le 28 octobre 2021 un rapport édifiant concernant le poids des patients Covid sur les hospitalisations en France en 2020. Et le résultat est sans appel : ils n’ont représenté que 2% des patients totaux !

Enfin, de manière empirique, chacun d’entre-nous ne connaît pas ou peu de personnes ayant développé des formes graves du Covid mais entend pas mal de personnes vaccinées se plaindre d’effets secondaires.


Alors, si on résume la situation depuis plus de 20 mois :

Non vacciné, je suis protégé à 100 % des effets secondaires du vaccin.

En tant qu'adulte non-vacciné, je suis aussi protégé chaque mois à 99,997 % du Covid-19 et à 99,9997 % si je n'ai pas de comorbidités graves.

Les moins de 18 ans le sont à 99,999995 %. L’utilité du masque souvent remis en cause pour les adultes est encore plus absurde pour les enfants au regard de ces données.

On sait désormais que le vaccin qui est à refaire tous les 4 mois n’empêche pas la contamination mais qu’il protégerait juste des formes graves : ainsi, cela veut dire qu’il ne concernerait que les populations à risque et que son efficacité est faible. Il est d’autant plus inutile, au regard des chiffres précédemment cités concernant les enfants.

Voici la réalité des données depuis plus de 20 mois. Or, nous n'arrivons toujours pas à décoller de ces données indiscutables pour élever le débat et avancer. En effet, nous en sommes toujours à discuter des faits.

L'impossibilité de débattre sur des idées, pour trouver des solutions à une reprise de vie normale, est un signe d'une grande crise intellectuelle.

La vraie question aujourd’hui est de savoir pourquoi de telles mesures sont mises en place pour une épidémie qui épargne chaque mois 99,997 % de l’Humanité, pourtant sans soins ; que les Codes du Travail, de la Santé, de l’Education, de l’Enfant, le secret médical, l’autorité biparentale… sont foulés du pied ; que les acquis sociaux obtenus de haute lutte sont brisés ; qu’une substance expérimentale ne donnant pas de résultats probants est inoculée sous la contrainte et l’intimidation ; que la liberté de circulation et le droit de réunion sont bafoués.

Actuellement, une honteuse ségrégation est mise en place et on parle de la renforcer pour les non-vaccinés : on interdit à des personnes l’accès à des lieux publics ou recevant du public, l’accès aux soins, parce qu’ils ne sont pas vaccinés. Tout cela pour protéger des personnes vaccinées, censées être protégées par leur vaccin, mais toujours contaminantes elles-mêmes. La situation est kafkaïenne !

Pourquoi ne pas réserver des mesures de protection uniquement pour les personnes qui le souhaitent ? C’est-à-dire les personnes vulnérables par la santé ou par une peur infondée. Par exemple des plages horaires pour qu’ils effectuent leurs achats, des accès réservés dans les établissements publics, etc.

Enfin, la question du Covid long est souvent soulevée. Une étude menée sur la plus grande cohorte épidémiologique française suggère que d’un point de vue statistique, le fait d’être convaincu d’avoir eu le Covid-19 est davantage associé à des symptômes de type « Covid long » que d’avoir effectivement contracté la maladie. Voir pour cela les propos de Cédric Lemogne (AP-HP, Inserm, Université de Paris), chef du service de psychiatrie de l’adulte à l’Hôtel-Dieu, et coordinateur de l’étude.




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