21 Mar
21Mar

La déclaration martiale du président de la France, les messages gouvernementaux sur nos téléphones, le confinement, les rondes des forces de l’ordre dans la rue pour surveiller que chacun reste bien chez lui, des laissez-passer rappelant l’état de guerre, de la répression et des amendes pour la moindre promenade trop longue, même individuelle sur un vélo… Si nous avions exposé cette situation il y a quelques semaines sous forme de la devinette « à quel ennemi ferions-nous face selon de tels dispositifs », qu’aurait-on répondu ? Une invasion militaire, une catastrophe nucléaire apocalyptique, une épidémie faisant 50 % de morts…

Rien de tout ça, nous sommes dans une phase de propagation d’un nouveau virus, proche de la grippe saisonnière qui fait aussi depuis des siècles et chaque année entre 290 000 et 650 000 décès par an dans le monde selon l’OMS. Pour cette dernière, il n’y a pas de confinement, pas de cellules spéciales de réanimation, pas de comptage aussi précis que pour l’actuel Covid-19. Il y a surtout une immunisation très relative liée à ces longs siècles de diffusion dans la population. Dans le cas du nouveau coronavirus, entre 97 et 98 % des personnes atteintes se relèvent totalement de la maladie, sans séquelle. Ces premiers chiffres encourageant sont de surcroît la preuve d’un virus très peu létal, dès le début de l’existence de « la bête ».

Sur les 2 à 3 % de personnes contaminées dont l’issue est fatale, la plupart a déjà des pathologies relativement graves avant de contracter le virus ou ce sont des personnes âgées et affaiblies.  C’est d’ailleurs ce qui me révolte le plus dans cette tragédie que vivent des familles : pourquoi n’a-t-on pas concentré toute cette énergie dépensée de manière disparate et aléatoire pour protéger ces personnes sensibles ? Contrôler le confinement d’un pourcentage limité d’individus, leur fournir des masques, appeler les familles à suspendre les visites pendant une durée de plusieurs semaines, assurer un suivi médical ciblé… ? Etait-ce plus difficile de faire des priorités ?

Non, a contrario, l’Etat a organisé le confinement d’une telle façon que les personnes âgées hébergent leurs petits-enfants, les plus importants vecteurs de la maladie sans que ces derniers la contractent. Ce même Etat, qui centralise toute l’économie, les finances et déplace les forces vives vers sa capitale, a laissé des milliers de personnes se confiner pendant plusieurs heures dans des trains et des gares pour accompagner délibérément ce déferlement massif d’humains potentiellement porteurs du virus vers de nouveaux territoires à contaminer. Ces gens sont venus des régions où il y a le plus de cas déclarés et de décès dus au coronavirus. Encore une fois, nombre d’entre eux atterrissent chez les parents et les grands-parents, quelle logique morbide !

Finalement, nous sommes aveuglés par les messages alarmistes, dépassés par les attitudes égoïstes (et ça va jusqu’aux comportements d’aliénés dans les surfaces de la grande distribution) et nous participons à exposer les plus sensibles à la mort par ce coronavirus. Paradoxalement, chacun y va de sa petite leçon à l’autre, de manière bien zélée et servile.

Enfin, le confinement, ce sera bientôt des centaines d’entreprises qui mettront la clef sous la porte, des millions de chômeurs supplémentaires, des faillites et des suicides… Bref, bien plus de morts que si nous avions laissé le virus se propager totalement. Attention, je ne dis pas que la solution radicale était la meilleure non plus. Nonobstant les mesures prises, le virus se propagera et ce sera seulement beaucoup plus long avec ce confinement inconscient. Nous allons peut-être l’arrêter momentanément, si nous sommes aussi « disciplinés » que les Chinois, mais il y aura encore plus de morts liés aux restrictions et aux conséquences économiques de cette nouvelle dictature participative.

Cette « pandémie » est selon les statistiques actuelles susceptible de tuer entre 0,2 et 0,4 % des moins de 50 ans, au même titre que l’antique grippe saisonnière.  Selon les études chinoises, 14 % des personnes contaminées peuvent être porteuses de la maladie une seconde fois, sans pour autant la déclarer. Autrement dit, au bout du compte, contracter la maladie est le meilleur vaccin ! Le tout étant de ne pas encombrer les médecins et les services de santé tous en même temps et d’empêcher par ce comportement la guérison de celles et ceux qui ont le plus besoin d’être soignés. Aussi, n’allons pas tuer à la tâche nos soignantes et soignants… à bout de souffle. Les services de santé publique étant déjà bien dépouillés par la politique libérale et centraliste de la France ; ce libéralisme étatique lui-même responsable dans d’autres pays et sous d’autres formes de la propagation rapide du coronavirus. Il y a hélas beaucoup de familles chochottes sous nos climats, qui vont voir les services de santé pour un rien. Pour ma part, si j’ai une forte fièvre, je resterai chez moi et j’attendrai au maximum que ça passe. Et si ça ne passe pas… J’alerterai et si c’est trop tard, tant pis pour moi.


Au fait, combien de morts font nos ventes d’armes ou les millions de femmes et hommes que nous jetons sur les routes de l’exil, pendant que nous gobons confortablement les « informations », assis devant la télé ?

Pourquoi remettre en cause le confinement ? https://www.facebook.com/notes/confinement-non-merci-/confinement-non-merci-/513739532672127/ 


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